Depuis le 1er janvier 2017, dans le cadre de la loi travail, les salariés qui assistent un proche malade âgé ou handicapé peuvent bénéficier du congé proche aidant.
Huit millions de personnes seraient concernées en France.
Estimés à quatre millions, les salariés concernés, qui s’occupent d’un parent dépendant ou handicapé pourront bénéficier de ce congé. En effet, concilier le statut d’aidant et sa vie professionnelle, c’est souvent mission impossible. La loi crée un nouveau congé sans solde, d’une durée de trois mois, renouvelable une fois, pour pouvoir s’occuper d’une personne qui en a besoin. À noter qu’il ne sera pas obligatoire d’avoir un lien de parenté avec la personne en question. Ce congé « proche aidant » pourra être transformé en période d’activité à temps partiel. La durée minimale sera alors d’un jour à chaque fois. Le salarié devra prévenir son employeur au moins 48 heures à l’avance qu’il prend ses jours.
La loi travail prévoit également des vacances plus longues si la situation l’exige. Si le foyer comporte un enfant ou un adulte handicapé, ou encore une personne âgée en perte d’autonomie, on pourra poser plus que 24 jours d’affilée, ce qui est aujourd’hui le plafond pour la prise de congés. Si vous êtes dans l’un de ces cas, votre employeur ne pourra pas vous refuser ce congé rallongé.
Pour voir ou revoir le reportage de France 2 et pour plus d’infos:
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/sante-au-travail/conge-de-proche-aidant-rencontre-avec-des-familles-qui-pourraient-en-beneficier_1999169.html
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/c-est-mon-boulot-des-nouveautes-en-matiere-de-conges_1977307.html